vendredi 27 janvier 2012

Hunger Games, tome 1 - Suzanne Collins

Dans un futur sombre, sur les ruines des États-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur. Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l’arène : survivre, à tout prix.
Quand sa petite sœur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n’hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. À seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature…
Mon avis
Attention, mode groupie hystérique ON. J’te raconte pas l'orgasme littéraire que je me suis tapé. Bon allez, si, je vais te raconter.
Bon, déjà, ne nous voilons pas la face : Hunger Games, ça sent clairement le Battle Royale à la sauce YAUS (nan, c’est pas une nouvelle sauce japonaise), j’ai nommé la littérature américaine pour jeunes adultes (oui, je sais, c’est nul, c’est normal, je viens de l’inventer). Donc, je parlais de Battle Royale. Je ne doute pas que tu l’as déjà lu. Tu ne l’as pas encore lu ? Éteins tout de suite cet ordinateur et vas l’acheter. M’en fous qu’il soit 3h du mat’, vas-y tout de suite. Bien. Tu as donc lu Battle Royale. Eh bien, Hunger Games fait violemment penser à Battle Royale : nous nous trouvons dans un monde pas très bien dans sa tête où, tous les ans, se déroulent les Jeux de la Faim, lors desquels s’affrontent 24 ados entre 12 et 18 ans dans un milieu hostile, et à l’issue desquels le gagnant sera le seul qui a eu la bonne idée de survivre. Tout ça pour le divertissement des téléspectateurs (bon, pour d’autres raisons aussi, mais je vais pas tout raconter, t’as qu’à le lire, feignasse, va).
Si, au début, la similarité peut parfois donner envie de hurler au plagiat et au manque d’imagination, on se prend tout de même très vite au jeu et les aventures de Katniss deviennent vite très addictives (t’as déjà vu quelqu’un se ruer hors du boulot pour aller dévorer un bouquin, yeux écarquillés et bave aux lèvres ? Méfie-toi et rigole pas trop, ça pourrait t’arriver aussi). Je me méfie souvent des livres que tout le monde a lu et adoré (des fois, je me laisse prendre, et ça donne, par exemple, ça), et puis j’ai un peu l’esprit de contradiction, aussi… mais là, j’adhère à 100%. Pourtant, si on y réfléchit bien, vu que le sujet a déjà été abordé avant, et avec brio, en plus, l’histoire n’apporte au final pas grand chose de plus au genre. Mais Katniss est un personnage tellement facile à aborder qu’on ne peut que se laisser happer par son histoire, ses doutes, ses peurs, ses joies, ses peines et les vivre à fond avec elle. Au point même de se surprendre parfois à pousser des soupirs de soulagement, à serrer les dents, à renifler de mépris et même s’essuyer une petite larme au coin de l’œil (le genre de trucs qui m’arrive tous les dix ans devant un bouquin, quoi. Et encore, je dis pour pas avoir l'air trop émotionnellement frigide. Parce que bon, je tombe souvent amoureuse, faut pas l'oublier). Et puis, c’est quand même plus soft que Battle Royale. Plus abordable par le public visé, donc, mais aussi par ceux qui préfèrent les lectures pas trop éprouvantes (moi en ce moment, donc). Bon, la fin me laisse quelque peu indécise (j’aime ? j’aime pas ?), mais la bonne nouvelle c’est qu’il y une suite. Et même deux, soyons fous. Mais non, je ne craquerai pas, je ne vais pas la dévorer tout de suite. Mais non… Je serai forte, promis (je vais essayer d'attendre demain).
En tout cas, tu peux être sûr que j’irai voir le film, et il a intérêt à déchirer sa race, à tuer la mort, bref, à faire rêver la groupie hystérique qui sommeille en moi !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Dis-moi à quel point tu m'aimes, même si je le sais déjà.

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...