mercredi 23 mai 2012

Les chroniques de MacKayla Lane, tome 1 - Karen Marie Moning


Fièvre noire
Ma philosophie tient en quelques mots : si personne n'essaie de me tuer, c'est une bonne journée. Autant vous le dire, ça ne va pas très fort, depuis quelque temps. Depuis la chute des murs qui séparaient les hommes des faës. Pour moi, un bon faë est un faë mort. Seulement, les faës Seelie sont moins dangereux que les Unseelie. Ils ne nous abattent pas à vue. Ils préfèrent nous garder pour... le sexe. Au fait, je m'appelle MacKayla Lane. Mac pour les intimes. Je suis une sidhe-seer. La bonne nouvelle : nous sommes nombreux. La mauvaise : nous sommes le dernier rempart contre le chaos.
Mon avis
Attation, on a frisé le surkiffage. Manque vraiment pas grand chose, j’sais pas quoi mais à mon avis, si ce n’est que l’introduction, les quatre tomes suivants vont défiler à la vitesse de la lumière. Et dire que ça traînait dans mon Sony d’amour depuis trois mois… Bon j’avais lu les quatre premières pages un jour, puis j’avais ouvert un autre bouquin : le prologue m’avait découragée. Mais une fois passé le prologue, on reprend l’histoire du début et ça passe comme une lettre à la poste. Euh… bon d’accord, la poste est un mauvais exemple. Faudrait vraiment qu’on vire cette expression de la langue française.
Bref.
Mac est une héroïne très facilement abordable. On la rencontre sous forme de Barbie manucurée, bronzée, intégralement accessoirisée et à première vue pas très fute-fute, et on fait connaissance, au fil des pages, avec une jeune femme coquette qui s’assume pleinement et qui, en fait, n’est pas si nunuche qu’elle veut bien le laisser croire. C’est le meurtre de sa sœur Alina, son aînée de deux ans, qui la pousse à quitter son sud profond des États-Unis pour aller s’engouffrer dans le fog et la pluie de Dublin, Irlande, où, après quelques péripéties, elle va rencontrer, entre autres, Barrons.
Aaaaah, Barrons…
Barrons, beau mâle aux muscles d’acier, est aussi mystérieux qu’érudit, et quelque chose me dit qu’il cache un petit quelque chose de sauvage sous ses airs raffinés (et ça me plait, tu t’en doutes bien). Préparez les ventilos les filles, ça va chauffer dans les culottes. À mon avis, je vais bientôt devoir revoir le top 10 des hommes de ma vie.
L’histoire est hyper bien ficelée (et encore, je ne sais pas tout, mais je pressens bien des « crévindieu, mais comment n’avais-je pas deviné! » et autres « saperlotte, je viens de me prendre une espèce de claque, là »), et reprend avec astuce le mythe celtique des Tuathà De Danaan pour en faire une intrigue avec moult surprises et aucun temps mort. Le tout avec un p’tit humour qui me plait bien et un style fluide et efficace qui fait que, malgré la relative complexité de l’histoire, j’ai tout compris (si si, je te jure). Une vraie bouffée d’oxygène en ces temps de grisaille ! (Même si fait pas souvent très beau en Irlande, et ça, c’est pas un mythe.)
Bref, tellement emballée que j’ai embrayé directement sur la suite. Pas pu attendre. Il me fallait une autre dose de Barrons.

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