vendredi 28 septembre 2012

Smoking et layette - Jane Graves


Bernadette Hogan est un vrai garçon manqué. Garde du corps pour le compte de Jeremy Bridges, un millionnaire aux innombrables conquêtes, elle sait ce qu’elle veut, et surtout ce qu’elle ne veut pas. Jusqu’à une expérience torride avec Jeremy, dont Bernie sort furieuse, bouleversée… et enceinte. La jeune femme décide très vite qu’elle ne laissera pas passer cette chance d’être mère, mais elle n’est pas au bout de ses surprises. En effet, Jeremy semble décidé à assumer sa paternité. Cet individu, en apparence si superficiel, est-il capable de devenir le père dont Bernie rêve pour ses enfants ?
Mon avis
Vu les nombreux coups de cœur que ce roman a suscité, quand je l’ai vu à 0,99€ lors de l’opération 200K de Bragelonne, j’ai sauté dessus. Je me suis dit qu’après tout, un petit roman à l’eau de rose de temps en temps, ça fait pas mal. Ben on peut dire que je suis tombée dans la cuve d’eau de rose sans même avoir le temps de mettre mon tuba et mes palmes. J’ai eu un choc, quoi. Alors attention, ne te fie pas à la note, échauffe tes yeux et enfile des lunettes de soleil, ça va piquer…

Bernie (hum, Bernadette, en fait) est une garde du corps pas du tout stéréotypée. Elle est assez fade, froide, on l’imagine sans problème en directrice d’école frigide (genre, madame Mangin dans Princesse Sarah. En plus jeune, quoi).
« Bernie fit demi-tour pour s’éloigner, mais il la saisit par le bras et l’obligea à pivoter. Elle considéra la main de Bridges avant de planter son regard dans le sien, avec une froideur qui aurait pu couvrir de glace la Vallée de la Mort. »
Elle bosse pour Jeremy Bridges, riche concepteur informatique, depuis deux ans. Elle le déteste, mais là, brusquement, elle se rend compte qu’elle a trop envie qu’il la saute et, subitement, après avoir tué la Vallée de la Mort par surgélation spontanée, elle devient chaude comme la braise des Enfers (je te passe les détails, y’en a quelques pages comme ça…). Et évidemment, c’est réciproque.

Des fois, on se demande tout de même si elle a pas un léger retard mental.
« À ces mots, il passa un bras autour de la taille de Bernie et l’attira brusquement contre lui pour un baiser fougueux.
Pendant quelques secondes, la jeune femme ne comprit pas ce qui lui arrivait. Sous le coup de la surprise, étourdie par l’incrédulité, elle s’abandonna à lui.
Il est bien en train de m’embrasser, là ? »
Non non, il est en train de te montrer comment on tricote une torsade.

Et c’est là que j’ai vraiment commencé à me demander si j’avais pas ripé et acheté un Harlequin :
« Il glissa sa main plus haut en la couvant d’un regard empreint d’un désir si animal et si puissant qu’elle en resta paralysée. Elle eut soudain l’idée absurde qu’une force surhumaine devait se cacher derrière cette envie et surgirait en hurlant si elle remuait ne serait-ce que le petit doigt. Pire, elle découvrit un effet littéralement insidieux de cette peur irrationnelle : cela l’excitait encore davantage. »
Et j’ai franchement hésité à refermer le bouquin, définitivement. Trente pages de ça, ça commençait à faire long. Mais quelques lignes plus loin, j’ai fini par sortir de ma torpeur et j’ai vraiment commencé à rigoler, lorsque :
« Alors, il glissa l’index à l’intérieur de sa culotte, découvrant ainsi la vérité qu’elle ne pouvait cacher.
La chaleur brûlante de son désir. »

Dans tout ça, n’oublions pas les oasis de fraicheur que sont les magnifiques métaphores dont Jane Graves semble très friande (et qu’on a déjà pu entrevoir avec le meurtre de la Vallée de la Mort) :
« Oui, elle avait envie de lui, de la même manière qu’une personne perdue dans le désert veut de l’eau. » (N’oublions pas de noter comme, très rapidement, il devient même sa raison de vivre. Bizarre, hein. Ou peut-être est-ce un effet pervers de l’érection monumentale du monsieur ? (Si si, c’est écrit comme ça dans le livre)).
Ou encore :
« En fait, la femme qu’il croyait froide comme la pierre était aussi chaude qu’une rivière de lave, et il s’était aventuré au bord du volcan juste au moment de l’éruption. »
On apprend également que l’oxygène est désirable et, par conséquent, que respirer pourrait être un acte sexuel :
« Il n’avait jamais envisagé ne serait-ce qu’une seconde de coucher avec cette femme, pourtant il la désirait autant que sa prochaine bouffée d’oxygène. » 
Question : est-ce que si je soupire je vais avoir un orgasme ?

Trois pages plus tard, on passe à l’enfilage acrobatique du préservatif (je vais pas le retranscrire ici, mais la scène m’a valu un bon fou rire). Je répète : il a enfilé un préservatif (c’est important pour la suite).
Et voilà, après dix pages de préliminaires, tout ce que ça va inspirer à Bernie :
« Soudain, les yeux de Bernie se voilèrent. Une rougeur se répandit sur sa poitrine et lui monta aux joues. Sans interrompre sa cavalcade, elle crispa les paupières et baissa la tête, comme si elle avait oublié l’existence de Jeremy pour se perdre dans les sensations. »
En quatre mots : elle eut un orgasme. Oui je sais, on dirait pas.

Et là, il suffit d’un coup de fil pour faire réapparaître Bernie Maîtresse de la Vallée de la Mort, d’où le désarroi de Jeremy l’Étalon milliardaire :
« En général, les femmes avec qui il couchait attendaient à peine d’être sorties de ses draps pour appeler leurs copines et leur dire qu’elles venaient de se taper un multimillionnaire. Par conséquent, la réaction de Bernie le laissait pantois. »
Oui Jeremy, les femmes sont toutes des pouffes superficielles, mais pas Bernie, non.

Non, Bernie n’est pas comme ça. C’est une femme qui s’assume, qui se débrouille toute seule. La preuve : elle a un travail. Mais siiiii, c’est fou, non ? Mais bon, c’est pas facile, quand on est une femme. Ben oui : le travail, c’est pour les hommes. Un genre de secte sexiste, quoi :
« Elle n’avait pas manqué une journée de travail depuis des années et ne voulait pas déroger à cette règle, car elle refusait qu’on la considère comme le sexe faible. Entre eux, les hommes toléraient toutes sortes de maladies – grippe, rhume, migraine, gueule de bois, bronchite, urticaire, resserrement des testicules (si si, ça aussi c’était dans le livre) et n’importe quoi d’autre – mais, dès qu’une femme était sur la touche, ils mettaient cela sur le compte de problèmes féminins. La pauvrette pouvait souffrir d’une bactérie carnivore lui dévorant les jambes (oui, visiblement, certaines bactéries ont un système digestif, capable de digérer un être humain. Enfin, ses jambes, en tout cas), ces mufles prétexteraient toujours qu’elle n’était pas venue travailler parce que les Anglais avaient débarqué. »
Ce qu’elle semble avoir oublié, c’est que dans certaines contrées éloignées il y a aussi des gens qui ont cessé de vivre au Moyen-Âge. Mais bon, j’sais pas, je suis jamais allée aux States.

Aux States, on connaît aussi des méthodes très intéressantes pour apprendre aux petits à paire pipi-caca dans le pot :
« Mais tu peux aussi te contenter de poser tes gosses sur le trône en leur disant ce qu’il faut faire. Si ça marche, tu leur donnes un M&M’s. »
Dixit la mère de famille. Oui, c’est bien connu des mères de famille débordées, les M&M’s. Aussi radical que les cacahuètes.

Et puis, deux mois plus tard, Bernie découvre qu’elle est enceinte (eh ouais, les capotes c’est plus ce que c’était. De toute façon, tout le monde sait que c’est pas fiable).
« Parfois, elle ne se sentait pas bien, et plus la grossesse approcherait de son terme, plus elle perdrait de sa dextérité. Comme Jeremy le lui avait indiqué précédemment, les futures mères constituaient des cibles parfaites. »
Oui hein, c’est bien connu : la grossesse est une maladie qui rend les femmes aussi adroites que des baleines (et, visiblement, aussi intelligentes que Paris Hilton).

Pour ce qui est du style, c’est grammaticalement correct mais c’est assez plat. Rien de bien percutant, à part quelques moments hilarants, mais je crois bien que ça, c’est pas voulu…

Et c’est là que tu te demandes, mais alors pourquoi elle a mis 4/5, cette gourde ?
Parce que, une fois passés les émois pornographiques, et en faisant abstraction des métaphores moisies et des idées reçues démenties depuis quelques décennies, on entre tout de même dans une histoire un peu plus intéressante et plutôt sympathique.
Parce que j’ai beau aimer jouer la langue de pute, je reste une gonzesse, et un peu de guimauve, quand elle fait malgré tout passer un bon moment (que ce soit à pouffer ou à rêvasser un peu sur des trucs faciles), ça fait pas de mal. Mais bon, pas trop souvent, quand même…

jeudi 27 septembre 2012

Artères souterraines - Warren Ellis


Un privé à la dérive, Michael McGill, est embauché pour retrouver une version de la Constitution des États-Unis comportant des amendements écrits à l'encre alien invisible.
Depuis les années 50, le précieux document est passé de main en main en échange de services louches.
Pour un demi-million de dollars, McGill entre dans ce que l'Amérique a de plus fou, grotesque, déviant et hilarant.
Mon avis
Voilà un livre délirant, décadent, plein d’humour noir, qui dépeint les pérégrinations de Mike McGill, détective privé, dans une Amérique dépravée et dégénérée, à la recherche d’un vieux bouquin pour lequel la Maison Blanche est prête à payer le prix fort. Mais, contre toute attente, on y trouve aussi beaucoup d’humanité et même une touche de tendresse ; je n’ai pu que m’attacher à Mike, car malgré ses défauts, il reste adorablement humain.
Je m’attendais à une lecture un peu ardue pour une ramollie du neurone comme moi, mais pas du tout : c’était comme si Warren Ellis, ou plutôt Mike, me racontait son histoire entre quat’zyeux, un verre de whisky dans une main et une clope dans l’autre, avec son humour décapant et son vocabulaire débraillé. Je pensais vraiment tomber sur un truc de bourrin, mais finalement, pas tant que ça. Du peu que j’en ai lu, en porale de trash, de noirceur, de perversion, même. Alors oui, on trouve tout ça dans ce livre, mais je ne peux pas m’empêcher d’en garder un souvenir agréable et sympa, comme d’un road trip joyeux et rigolo. D’où la question : est-ce normal ou est-ce moi qui ai un problème ?
Ouais, c’est bon, tais-toi…

mardi 25 septembre 2012

Je sais pas ce que je veux, Acte IV scène 1

Cher adorateur adoré,

Oui, je sais… non, s’il te plaît, arrête de soupirer. T’as pas le choix de toute façon. Et puis, il risquait d’arriver un moment où je n’aurais pas le choix non plus. En effet, tu avais peut-être remarqué que je faisais héberger le précédent ancêtre (le troisième, hein, tu dois le savoir si tu suis) sur une page personnelle d’un fournisseur d’accès à internet (celui de la Déesse Mère, moi j’en ai pris un autre quand je suis tombée du Ciel). Ledit fournisseur (que je ne nommerai pas) étant profondément incompétent (je te passe les détails, mais quand je dis profondément, c’est très, très, TRÈS profond…), il va certainement passer aux oubliettes d’ici très peu de temps et, du coup, mes adresses mail et mes pages perso avec, très probablement.
Alors j’ai décidé de forcer le destin. C’est un peu le rôle d’une déesse, après tout.
Et c’est sur Blogspot que j’ai jeté mon dévolu, cette fois. Mais, cette fois, je vais pas faire la feignasse : je vais rassembler le contenu des trois ancêtres ici. Oui, tu as bien lu. Bon, on va faire ça tranquilou, hein, il y a quand même un peu de boulot, et puis je laisserai toujours actifs les trois autres (il ne faut jamais renier ses ancêtres), mais au moins, toute ma merveilleuse prose sera réunie au même endroit (tu peux sortir les feux d’artifice, oui).
Bon, par contre, je ne pourrai pas transférer tous tes gentils commentaires et autres marques d’adoration, mais je compte sur toi pour me faire oublier très vite cette immense déception !

Alors bienvenue dans l’aventure de la V4 !

Kate Daniels, tome 3 - Ilona Andrews


Attaque magique
La magie frappe et Atlanta menace de s'écrouler : c'est un boulot pour Kate Daniels. Engagée par l'Ordre des Chevaliers de l'Aide Miséricordieuse, Kate a tant de problèmes paranormaux à régler ces derniers temps qu'elle ne sait plus où donner de la tête. Pourtant, lorsque Derek, son ami loup-garou, est retrouvé presque mort, elle est confrontée à son défi le plus crucial : trouver l'auteur du crime et déjouer un sombre complot qui implique la communauté des Changeformes… Voilà qui n'arrange pas son planning !
Mon avis
L’histoire est de plus en plus haletante, prenante, stressante, mais aussi pleine d’autres émotions moins présentes dans les précédents tomes : peine, inquiétude, soulagement…
Après une plongée dans l’univers de la mythologie celtique dans le second tome, on part ici de l’autre côté de la planète (enfin, tout en restant dans ce qui reste d’Atlanta) pour découvrir un pan de la mythologie hindoue sauce Andrews. On gagne encore en complexité, mais l’intrigue reste très bien foutue et sert merveilleusement bien la trame de fond, qui concerne bien évidemment notre héroïne aux couilles d’acier. En effet, on en entrevoit enfin un peu plus au sujet de Kate et surtout de ses sombres origines. Même si, en lisant, on se dit « Ben oui, c’était évident », ça reste une bonne surprise qui promet de sacrés revirements de situation.
Et, ça y est, sa relation avec Curran commence sérieusement à prendre forme, et à chacune de leurs entrevues j’hésite encore entre oublier de respirer et hurler de rire. Curran est un gros dur au cœur tendre, mais il n’oublie pas pour autant d’être un enfoiré très joueur… Et vu comment ce tome se termine (en fou rire, évidemment), j’ai vraiment hâte de lire le quatrième tome !

dimanche 23 septembre 2012

Charley Davidson, tome 1 - Darynda Jones


Première tombe sur la droite
Charley Davidson est détective privée et faucheuse. Son boulot consiste à convaincre les morts « d’aller vers la lumière ». Mais ce n’est pas toujours si simple : parfois Charley doit les aider à accomplir quelque chose avant qu’ils acceptent de s’en aller, comme retrouver l’assassin de ces trois avocats. Ce qui ne serait pas un problème si Charley ne passait pas son temps à faire des rêves érotiques provoqués par une entité qui la suit depuis toujours… Or, il se pourrait que l’homme de ses rêves ne soit pas mort. Il pourrait même être tout à fait autre chose…
Mon avis
Suny tombe amoureuse d’un mec qui n’existe pas, acte 352. Ah, Reyes… enfin, inutile de te faire un dessin, depuis le temps, tu me connais : il est beau, il est fort, il est mystérieux. Un beau mâle musclé d’un autre genre, ni loup-garou, ni alien, ni vampire, ni… bref, je vais pas non plus tout dévoiler !
Charley (oui, c’est bien d’en parler aussi, vu qu’accessoirement c’est l’héroïne de ce livre) est une véritable catastrophe ambulante, mais elle le vit bien. Elle en fait parfois un peu trop, certes, mais elle est tout de même marrante, alors on le lui pardonne sans problème.
Ici, point de créatures capables de te couper en morceaux d’un coup de griffes, de te vider de ton sang en trois gorgées ou d’éclairer New York avec leur propre corps. Ici, on parle de fantômes. Ben ouais, mais mine de rien, ça faisait un bail que j’en avais pas vu ! Charley est faucheuse, plus précisément LA Faucheuse (non, elle n’a ni cape noire ni faux, les légendes ont la vie dure, ces derniers temps) et voit donc les esprits des défunts, qu’elle doit aider à passer de l’autre côté. À côté de ça, elle est aussi détective privé. Les deux activités mises ensemble font de sa vie une aventure de tous les jours et ça donne une histoire très sympa, très rythmée, qui ne laisse pas une seule place à l’ennui. Si, comme je le disais plus haut, Charley en fait parfois un peu trop, j’ai tout de même beaucoup souri, parfois ri, même, et puis surtout, j’ai beaucoup fantasmé. C’est avec plaisir que je me jetterai très bientôt sur le second tome !

jeudi 20 septembre 2012

New Victoria, tome 1 - Lia Habel


2195. Nora Dearly, jeune fille de la haute société de New Victoria, est plus intéressée par l’histoire militaire de son pays que par les bals et les jolies robes. Elle n’imaginait pas que la mort de son père, le docteur Dearly, la projetterait au cœur des conflits qui menacent les frontières du pays… Kidnappée par une faction rebelle, Nora doit combattre ses préjugés pour comprendre leurs motivations. Bram Griswold, un jeune soldat courageux et séduisant, entend bien lui ouvrir les yeux sur la véritable menace qui pèse sur les vivants… comme sur les morts.
Mon avis
Difficile de mettre une étiquette à ce livre… Science-fiction ? Dystopie ? Thriller futuriste ? Bon, personnellement j’ai opté pour le fantastique, même si rien dans cette histoire ne tient vraiment de la magie ou du surnaturel, malgré le fait qu’on parle ici de zombies.
Je n’aurais jamais cru qu’une histoire de zombies puisse être aussi bien foutue et intéressante. J’ai lu pas mal d’avis plutôt négatifs au sujet de ce livre, mais personnellement, j’ai beaucoup aimé (mais bon, j’admets qu’il ne m’en faut pas beaucoup pour apprécier une lecture : qu’elle me fasse oublier le monde qui m’entoure pendant quelques heures sans me faire pousser des soupirs d’ennui toutes les trois secondes, c’est à peu près tout ce que je lui demande).
Si au début j’ai eu peur que l’histoire vire rapidement au très glauque, j’ai vite été rassurée. Malgré les côtés lourds et sombres de la situation des personnages, l’auteure a su y mettre de la légèreté, et même de l’humour, sans pour autant tourner ses personnages en dérision. Au contraire, on apprend à les aimer malgré tout, à être triste pour eux, avoir peur pour eux, espérer avec eux, mais aussi rire avec eux. Un travail d’écriture vraiment bon à mon goût, autant sur le fond que sur la forme. J’ai trouvé l’explication de l’existence des zombies tout à fait plausible (enfin, dans une certaine mesure, mais n’oublions pas qu’on est dans un livre, et non dans une thèse de biologie), l’action présente juste comme il faut, l’intrigue bien menée.
Belle découverte pour moi, donc !

mardi 18 septembre 2012

Péchés mignons, tomes 1 et 2 - Arthur de Pins


Tome 1 : Elles sont girondes, mignonnes à croquer et terriblement sexy. Un album coquin qui cartonne. Fluide glamour, tout le charme de l'humour.
Tome 2 – Chasse à l’homme ! : Arthur essaye toujours de comprendre la psychologie féminine, que ce soit celle de sa compagne ou de ses éventuelles conquêtes lorsqu'il fait partie du clan des célibataires… Malgré sa bonne volonté, il ne loupe pas une gaffe, mais les filles n'ont pas forcément le plus beau rôle dans ces histoires mignonnes et sexy.
Mon avis
Voilà une BD pleine de fraicheur et d’humour, traitant du sexe et des relations hommes/femmes avec beaucoup de réalisme et de malice mais sans vulgarité ni voyeurisme, sous forme d’histoires courtes retraçant le parcours d’Arthur, trentenaire un peu obsédé (mais quel homme ne l’est pas ? ^^) allez-y messieurs, fouettez-moi. Euh... non, ce n'est pas une proposition)), parfois un peu naïf aussi, souvent maladroit et quelque peu poissard, avec des répliques et des chutes hilarantes.
Les dessins sont très jolis ; j’aime beaucoup la façon qu’a l’auteur de représenter les femmes, pulpeuses et sexy, pétillantes et libérées. Je me suis souvent retrouvée en elles (même si dans certains cas c’est un peu difficile de se l’avouer), et je suppose que je ne suis pas la seule. Soit il a des informatrices, soit cet Arthur de Pins est fin connaisseur de la psychologie féminine !

dimanche 16 septembre 2012

Night School, tome 1 - C. J. Daugherty


Allie Sheridan déteste son lycée. Son grand frère a disparu. Elle vient d'être arrêtée. Une énième fois. C’en est trop pour ses parents qui l’envoient dans un internat aux règles quasi militaire. Contre toute attente, Allie s’y plaît. Elle se fait des amis et rencontre Carter, un garçon solitaire et ténébreux, aussi fascinant que difficile à apprivoiser… Mais l'école privée Cimmeria n'a vraiment rien d'ordinaire. L’établissement est fréquenté par un fascinant mélange de surdoués, de rebelles et d'enfants de millionnaires. Plus étrange, certains élèves sont recrutés par le très discrète « Night School », dont les dangereuses activités et les rituels nocturnes demeurent un mystère pour qui n'y participe pas. Allie en est convaincue : ses camarades, ses professeurs, et peut être même ses parents, lui cachent d'inavouables secrets. Elle devra vite choisi à qui se fier, et surtout qui aimer.
Mon avis
La première moitié du livre est essentiellement consacrée à la mise en place de l’histoire, à la présentation des personnages et à des amourettes adolescentes, mais bizarrement je n’ai pas trouvé ça ennuyeux. Au contraire, j’ai aimé m’imaginer à la place d’Allie, à parcourir les couloirs anciens de Cimmeria et à pouffer avec Jo, à jouer au croquet nocturne, à me poser des questions sur Carter, à fondre devant le sourire de Sylvain… Ah, que ne donnerais-je pas pour étudier dans un endroit pareil ! (et avoir 10 ans de moins, donc). Cimmeria est mon rêve…
Jusqu’à une bonne moitié du livre, voire les deux tiers, je n’ai donc absolument rien pu deviner concernant l’intrigue… Bon, tout ça pour au final entrevoir une intrigue assez simplette, ben oui, tout ne pouvait pas être parfait. À déplorer également, la place un chouia trop prépondérante des amourettes, flirts d’ados et autres bécotages qui, s’ils sont rafraîchissants au début, finissent par devenir un poil lassants, surtout qu’on on devrait être en plein dans le feu de l’action.
La narration est simple mais pas trop, fluide, agréable à lire. Pour ce qui est du genre, je m’attendais à du fantastique, ou au moins quelque chose de vaguement surnaturel, mais en fait, pas du tout. C’est plus un genre de thriller divertissant pour ados.
Il n’empêche que cette histoire simplette mais sympathique m’a tenue en haleine jusqu’à la fin, et que j’ai bien hâte de lire la suite.

vendredi 14 septembre 2012

Kate Daniels, tome 2 - Ilona Andrews


Brûlure magique
Kate Daniels, mercenaire spécialisée dans le « nettoyage » des problèmes surnaturels, en a vu des choses inouïes… mais pas ça : un véritable tsunami d'énergie magique, durant lequel les dieux eux-mêmes vont revenir ! C'est en s'engageant à retrouver des cartes volées à la Meute, le clan des Changeformes, qu'elle découvre que ces puissances divines entament un combat épique : elles s'affrontent dans l'espoir de renaître ! Kate doit tout faire pour éviter le cataclysme…
Mon avis
Cette Kate me plaît de plus en plus. Pour la résumer, voici un bref échange qui, je trouve, la définit bien :
— Comme toujours, l'image de la grâce raffinée…
— Ta gueule !
C’est un bout de femme pêchue, courageuse, qui n’a pas sa langue dans sa poche, mais qui reste féminine et garde les pieds sur terre (quand elle peut… faut dire qu’avec le boulot qu’elle fait et les personnes qui l’entourent, c’est pas toujours évident pour elle de garder la tête en haut et les pieds en bas, au sens propre du terme).
Quant à Curran, on le voit encore trop peu pour que je puisse me faire une idée bien précise ; cela dit, le peu que j’en ai vu me plait, c’est un bon début ! En tant que lion-garou, il est l’archétype même du beau mâle sauvage et musclé, et il n’est pas en reste en matière de caractère bien trempé et de reparties cinglantes. Un peu stéréotypé, oui, mais peu importe, ça marche.
Le récit est dynamique, c’est une histoire complexe dans un univers tout aussi complexe, parfois un peu difficile à suivre mais assez original pour rester plaisant à découvrir. J’ai bien apprécié également l’intrigue basée sur tout un pan de la mythologie celtique, mythologie à laquelle je m’intéresse beaucoup et qui est ici reprise avec beaucoup d’astuce et d’imagination.
Bien décidée à poursuivre l’aventure, donc !

mercredi 12 septembre 2012

Lux, tome 2 - Jennifer L. Armentrout


Onyx
Thanks to his alien mojo, Daemon’s determined to prove what he feels for me is more than a product of our bizarro connection. So I’ve sworn him off, even though he’s running more hot than cold these days. But we’ve got bigger problems. Something worse than the Arum has come to town… The Department of Defense are here. If they ever find out what Daemon can do and that we're linked, I’m a goner. So is he. And there's this new boy in school who’s got a secret of his own. He knows what’s happened to me and he can help, but to do so, I have to lie to Daemon and stay away from him. Like that's possible. Against all common sense, I'm falling for Daemon. Hard. But then everything changes… I’ve seen someone who shouldn’t be alive. And I have to tell Daemon, even though I know he’s never going to stop searching until he gets the truth. What happened to his brother? Who betrayed him? And what does the DOD want from them—from me? No one is who they seem. And not everyone will survive the lies…
Mon avis
Aaaaaaaaaaah, quelle TORTURE de devoir attendre la suite qui ne sort qu’en… déceeeeeeembre ! Daemon, c’est comme le beurre, les kinder ou la clope, je veux plus m’en passer. Si je n’ai pas eu ici le même coup de cœur que j’ai eu pour le premier tome (qui a bénéficié de l’effet de surprise), celui-ci est tout aussi bon, même si plutôt différent. L’atmosphère est légèrement plus sombre, les événements se précipitent, l’intrigue s’approfondit, de même que la relation entre Katy et Daemon. On retrouve cependant le même humour incisif, la plume percutante de Jennifer L. Armentrout, les mêmes personnages hauts en couleurs, et le caractère délicieux de notre séduisant alien. On découvre également quelques nouveaux personnages, des revirements de situation, des surprises (bonnes et mauvaises), d’autres facettes de Daemon (tout aussi appréciables que le côté connard) et de Katy (parfois exaspérantes).
En résumé, ça reste un sans faute sur toute la ligne. J’ai savouré chaque paragraphe, ri à chaque réplique cynique (soit à peu près à chaque page), stressé à chaque nouveau chapitre, poussé un hurlement hystérique à chaque apparition de Daemon.
La bonne nouvelle, c’est que la série fera cinq tomes : le troisième sort donc en décembre, et l’écriture du quatrième a débuté depuis peu. Cinq tomes de Daemon… qu’on vienne pas me dire que la vie n’est pas belle !

lundi 10 septembre 2012

Promise, tome 1 - Ally Condie


Cassia, 17 ans, vit dans une Société prétendument idéale qui dicte tout : les distractions, le travail, le lieu d’habitation, la nourriture, les vêtements, même la mort est programmée. Mais surtout, les Officiels organisent les mariages selon des critères de compatibilité idéale. Aussi, quand Cassia apprend qu’elle est promise à Xander, son meilleur ami depuis l’enfance, tout semble parfait ! Étrangement, c’est le visage d’un certain Ky qui apparaît sur le fichier numérique consacré à son Promis, avant que l’écran ne s’obscurcisse… Une erreur, lui dit-on ? Car Ky est issu d’une classe inférieure et n’a pas le droit de se marier. Intriguée, Cassia cherche à mieux connaître ce garçon au passé mystérieux. Ky est un garçon sensible qui lui fait découvrir l’écriture, la création poétique…
Mon avis
Ah, que dire… Je crois que la dystopie dérape. Pour moi, la dystopie, c’est se faire peur en imaginant ce que l’humanité pourrait devenir dans un futur plus ou moins proche, c’est retenir son souffle en se demandant ce qui va encore tomber sur le coin de la gueule de nos héros (enfin, héroïnes, la plupart du temps). Éventuellement, je ne suis pas contre une amourette, pourvu qu’elle vienne intensifier le tout (et pourvu que le mâle soit beau et musclé… ou au moins qu’il ait quelque chose qui fait rêver, quoi).
Ici, c’est l’inverse : on a l’amourette (on en bouffe plus que nécessaire, d’ailleurs), et on tente plus ou moins vainement d’intensifier le tout avec une intrigue… qui sert l’amourette et seulement l’amourette. Bref, Cassia est amoureuse, mais pas du bon donc ça fout le bordel et ça met tout le monde en danger, et voilà, on a notre histoire, passionnant, hein. Je n’ai pas trouvé grand chose d’intéressant à Cassia, elle n’a pas énormément de personnalité et réfléchit beaucoup… un peu trop ; Ky m’a semblé un peu fade, même s’il avait du potentiel… Seul Xander aurait pu retenir mon intérêt, seulement il n’est qu’un figurant dans le pseudo triangle amoureux, du coup on n’en retient pas grand chose au final.
Bon, je dis pas que j’ai pas apprécié, ça se lit vite, ça passe le temps, m’enfin heureusement que ça dure pas 600 pages, sinon j’aurais fini par me transformer en guimauve géante.
Enfin, je dis ça mais en bonne masochiste au neurone autodestructeur, je lirai le second tome, mais c’est juste parce qu’il se trouve déjà dans ma montagne à lire (et que j’aime me faire mal, de temps en temps).

dimanche 9 septembre 2012

Filles de Lune, tome 4 - Elisabeth Tremblay


Quête d'éternité
Le temps est à l'orage dans l'univers de Darius et les événements se précipitent. Alors que Saül découvre le secret d'Ulphydius et déploie les races sous sa gouverne à la conquête des mondes parallèles, Roderick crie vengance et Alejandre savoure sa nouvelle puissance. Le sire de Canac s'allie les Salamandres et marche vers Ramchad dans l'espoir de s'approprier le commandement des milliers de mécréants qui reposent depuis des siècles sous les sables du désert entourant la cité. Le bonheur des retrouvailles est de coute durée pour Naïla et Alix, happés par la tourmente. Après un détour par le Sommet des Mondes, la Fille de Lune maudite et son Cyldias devront voyager vers Bronan, où ils feront des rencontres déterminantes. Pendant ce temps, Andréa et Kaïn redonnent vie à une ville morte en y accueillant les Orphelins des Sages et les Insoumises. Dans l'ombre, plusieurs œuvrent sans relâche, espérant la mort de Mélijna, la défaite de Saül, la résurrection des meilleures Filles de Lune et la débandade de la Quintius. Malheureusement, les défis sont immenses et le temps semble compté…
Mon avis
Petite déception avec ce quatrième tome d’une série dont j’avais trouvé le premier tome prometteur, le second trèèèès prometteur et le troisième agréable à lire même si parfois un peu bâclé. Ici, même sensation, tout va un peu trop vite, c’est de plus en plus brouillon, alors qu’au bout de quatre tome on aurait dû voir le cheminement inverse, il me semble.
Même si l’écriture reste toujours aussi fluide et agréable, je la trouve trop distante, peu propice à une immersion totale dans la peau des personnages, dans leurs aventures, leurs réflexions et leurs souffrances. Alix n’est plus vraiment affriolant, il est juste là, il m’a été très difficile de ressentir de l’empathie pour Naïla, qui fait également un peu office de figurante dans tout ce foisonnement de personnages qui apparaissent, réapparaissent, font des bonds dans le temps, passent de la petite enfance à l’adolescence en quelques semaines, meurent mais pas tout à fait pour de vrai… Bref, j’ai refermé ce livre complètement perplexe. J’ai commencé la série confiante, franchement enthousiaste même, et maintenant je peine à la terminer… quel dommage ! Heureusement ou malheureusement, il ne reste qu’un cinquième et dernier tome, je croise les doigts pour qu’il rattrape le coup !

vendredi 7 septembre 2012

Numéro Quatre - Pittacus Lore


Neuf d'entre nous sont venus sur Terre. Notre but était de grandir, de nous entraîner et de nous réunir pour ne faire plus qu'un afin de les combattre. Mais ils nous ont trouvés et nous ont pris en chasse les premiers. À présent, nous sommes tous en fuite. Nous nous cachons en permanence, pour que personne ne nous repère. Nous vivons parmi vous sans que vous vous en rendiez compte. Mais eux le savent. Ils ont attrapé Numéro Un en Malaisie. Numéro Deux en Angleterre. Et Numéro Trois au Kenya. Ils les ont tous tués. Je suis Numéro Quatre. Le prochain sur la liste.
Mon avis
Un bouquin sympa, au style axé jeunesse plutôt que Young Adult mais très dynamique et plutôt original. C’est l’histoire de Numéro Quatre, donc (inutile de lui donner un prénom, vu qu’il en change régulièrement), jeune Loric originaire de Lorien, planète lointaine sur laquelle vivait en toute harmonie une civilisation semblable à l’humanité mais aux capacités bien plus développées, jusqu’à ce qu’elle soit mise à sac par leurs ennemis de toujours (dont j’ai bouffé le nom et comme je suis une grosse feignasse, j’ai pas envie de rouvrir le bouquin pour chercher, tu n’auras donc plus qu’à le lire pour le savoir. Ou pas). Bref, je ne vais pas refaire tout le résumé. Avec ça, bon, on se dit que l’histoire n’a rien de bien original par rapport à d’autres histoires d’extraterrestres. Pourtant, Pittacus Lore nous offre ici une vision bien développée des extraterrestres qui m’a tout de même donné une impression de renouveau, de l’action, de l’émotion, quelques surprises malgré une histoire globalement assez prévisible, du suspense, bref, un bon cocktail pour passer un bon moment de lecture, divertissant et prenant.
On crie pas au génie, mais on a tout de même envie de savoir la suite !

mardi 4 septembre 2012

Le cycle de Morgane, tome 2 - C. J. Cherryh


Le puits de Shiuan
Des terres qui disparaissent progressivement sous la mer ; une lune éclatée en sept morceaux ; des tremblements de terre d'une violence inouïe lors de la grande marée… Décidément, Morgane et Vanye viennent de débarquer dans un drôle de pays ! Ils n'ont pourtant qu'une hâte : continuer à fermer les Portes Temporelles. Et rejoindre Roh, le cousin de Vanye, qui menace de les franchir à nouveau. Les Qhals, cette race non humaine, s'en sont déjà trop servis par le passé. Et que d'anomalies chronologiques, que de souffrances et d'asservissement pour les pays conquis ! Or, les Qhals, dans cette contrée, ont laissé des descendants. Des bâtards, certes : du sang humain coule dans leurs veines et ils ont perdu les pouvoirs de leurs ancêtres. Mais, enfermés dans leurs châteaux, ils aimeraient échapper à ce monde sans espoir…
Mon avis
Je pourrais faire un copier-coller de mon commentaire du premier tome, mais je vais essayer de faire un petit effort. Tout petit, parce que je n’ai pas grand chose de plus à dire au sujet de ce second tome. Morgane est froide et Vanye faible, ce ne sont pas des personnages attachants ou auxquels on a envie de s’identifier. Leur relation pourrait pourtant avoir quelque chose de très fort, peut-être même leur donner un peu de relief, mais non, même pas.
L’histoire ne fait ni rêver, ni trembler, ni s’angoisser, bref, c’est toujours aussi plat. Il s’y passe plein de choses mais, encore une fois, j’ai refermé le bouquin avec le sentiment de n’avoir parcouru que des pages blanches. C’est lourd, c’est long, c’est mou (oui oui, je parle toujours du livre, hein), c’est… pfou ! Soporifique. À tel point que j’ai mis un mois à le lire et qu’entre temps qu’ai torché cinq autres bouquins.

dimanche 2 septembre 2012

Delirium, livre 2 - Lauren Oliver


Lena vit dans un monde où le gouvernement impose aux jeunes de 18 ans une opération pour les immuniser contre l’amour. A la veille de son opération, Lena découvre ce sentiment interdit avec Alex et ensemble ils décident de s’enfuir. Mais seule Lena y parvient. Après s’être échappée de Portland dans le Maine, Lena rejoint une communauté d’Invalides - les résistants au système - réfugiée dans la Nature. Là-bas, elle se transforme en guerrière de la résistance. Un futur sans Alex semble d’abord inimaginable, mais Lena va de l’avant. Elle combat pour lui et pour un monde où l’amour ne serait plus considéré comme une maladie. Entraînée dans un mélange explosif de révolution et de contre-insurrection, Lena doit lutter pour survivre et croire encore que l’amour est possible, et plus encore : souhaitable...
Mon avis
Peu de choses à dire sur ce second tome, même si cette lecture m’a encore beaucoup plu (peut-être même plus que le premier tome). Comme je le disais pour le premier, on fait vite le tour de la dystopie et même si on apprécie, il devient difficile de ne pas radoter.
Comme souvent dans les seconds tomes de dystopie, l’héroïne a quitté le monde bien établi dans lequel elle a grandi pour rallier la cause des rebelles après s’être rendu compte que la vraie vie c’était pas ce que le gouvernement en place a décidé. Elle en chie grave, elle a perdu des êtres chers, et elle œuvre pour le renversement du pouvoir en place. Avec ça on peut presque prédire ce qui se passera dans le troisième volet (à paraître en 2013) : elle va encore en chier un max, elle va contribuer à ce que tout se casse la gueule, elle va y perdre quelques plumes, mais heureusement tout sera bien qui finira bien. À vérifier l’année prochaine ! (mais j’espère quand même me tromper et être un peu surprise…).
Enfin, en attendant c’est pas la plus mauvaise dystopie que j’ai lu cet été, loin de là (explications dans quelques jours avec une dystopie toute gluante d’amûûr et de soupirs, avec de la guimauve dedans), il y a une vraie histoire, un vrai suspense, de vraies actions. Il manque juste l’originalité !

samedi 1 septembre 2012

Easy - Tammara Webber


A girl who believes trust can be misplaced, promises are made to be broken, and loyalty is an illusion. A boy who believes truth is relative, lies can mask unbearable pain, and guilt is eternal. Will what they find in each other validate their conclusions, or disprove them all?
Mon avis
Avis de la midinette superficielle : OMG, OMG… Je veux Lucas.
Avis plus élaboré de la fille qui sait se tenir (enfin, qui fait semblant) : wahou ! Encore une lecture vivement conseillée par Cess et vivement appréciée. Rien de fantastique ici, pas de gros suspense, pas d’intrigue complexe (on devine d’ailleurs assez facilement les rares mystères de l’histoire). Simplement la rencontre de deux êtres, une histoire touchante, tout un tas d’émotions, beaucoup de tendresse, de douceur, d’amour, tout ça sans une once de mièvrerie. Mais aussi de l’indignation, de la colère, du dégoût, de l’exaspération… bref, un concentré d’émotions fortes dans cette belle histoire sans prétention.
Non, ce livre ne raconte pas combien la vie est facile, parce qu’elle ne l’est pas. Il raconte simplement combien il est facile d’aimer et d’être heureux si seulement on veut bien s’en donner la possibilité, et si on se laisse aimer en retour. C’est facile, il suffit de trouver les bonnes personnes (oui, bon, d’accord, c’est pas la partie la plus facile…), et Lucas est certainement l’une de ces bonnes personnes ! Si Jacqueline, la narratrice, est un personnage touchant auquel on s’identifie facilement, Lucas, avec sa gentillesse, sa maturité, son charme, son intelligence, ses tatouages et sa terrible histoire, est LE personnage du livre, celui qu’on a envie de connaître, celui pour lequel en a envie de rire, de pleurer, de hurler, parfois même de se rouler par terre.
Si tu cherches de l’action, du sang, des héroïnes couillues et de la testostérone, passe ton chemin. Par contre, si c’est une belle histoire qui te fait passer du rire aux larmes et qui met du baume au cœur que tu recherches, avec en prime un beau mâle gentil comme tout (ça change, aussi, et ça fait du bien), procure-toi Easy immédiatement ! (Et si tu hésites toujours à te mettre à la VO, voilà encore une excellente raison de sauter le pas).
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